
1891

Enseignement
Après avoir été l’élève de son père, célèbre sculpteur, Gabriel Jean Paul Moreau dit Paul Moreau-Vauthier entre à l’École des Beaux-Arts et intègre l’atelier de Gabriel Jules Thomas.
Expositions et récompenses
Il est rapidement remarqué dans le milieu artistique. Il gagne une première médaille pour une esquisse ronde-bosse à l’École des Beaux-Arts avant la mort de son père, il est félicité pour le buste en plâtre de Dante qu’il expose au Salon de la Société des Artistes français en 1896, puis il obtient une mention honorable en 1898 pour la Sulamite en plâtre avant de remporter une autre médaille pour la Bretonne en 1899, achetée par l’État. En 1910, il reçoit la Légion d’honneur et, 10 ans plus tard, il est promu officier. Enfin, en 1928, il se voit attribuer la médaille d’or au Salon des artistes français.
Exposition universelle à Paris
L’artiste est appelé par son ami René Binet à contribuer à la création de la porte monumentale de l’Exposition. La Parisienne, qui culmine au sommet de la porte, est remarquée et critiquée pour son modernisme. Fidèle à lui-même, Moreau-Vauthier avait effectivement tenté de s’éloigner du classicisme en parant la statue de vêtements de femme contemporaine au lieu des traditionnels drapés à l’antique. L’œuvre reçoit tout de même les éloges de la critique américaine et de quelques Français qui accueillent le changement et l’audace.
1900


1902

Le Mur « Aux victimes des révolutions »
Moreau-Vauthier présente Le Mur au Salon de 1902, « œuvre poignante et forte qui aurait dû lui valoir une haute récompense, si le jury […] à cette époque ne s’était laissé effrayer par l’idée que ce morceau splendide exprimait » selon la Revue illustrée du 15 novembre 1905. Cette œuvre a pourtant été acquise en 1907 par le conseil municipal de Paris et placée dans le square Samuel Champlain, en dehors du cimetière du Père-Lachaise.

Première Guerre mondiale
L’artiste est appelé par son ami René Binet à contribuer à la création de la porte monumentale de l’Exposition. La Parisienne, qui culmine au sommet de la porte, est remarquée et critiquée pour son modernisme. Fidèle à lui-même, Moreau-Vauthier avait effectivement tenté de s’éloigner du classicisme en parant la statue de vêtements de femme contemporaine au lieu des traditionnels drapés à l’antique. L’œuvre reçoit tout de même les éloges de la critique américaine et de quelques Français qui accueillent le changement et l’audace.
Son œuvre : avant et après-guerre
Dans un premier temps, l’artiste s’adonne à la sculpture et aux arts décoratifs en amenant toujours une modernité audacieuse. Son innovation est tantôt reconnue d’emblée, tantôt critiquée puis louée quelques années plus tard comme le montre l’article qui lui est dédié dans la Revue illustrée cité précédemment ou celui de Comœdia du 03 février 1936 (p. 1-2). Un tournant s’opère à la sortie de la Première Guerre mondiale : Moreau-Vauthier réalise de nombreux monuments commémoratifs dont le Monument aux morts des soldats de l’Armée Noire à Reims (1924) ou encore les célèbres bornes Vauthier.
1914 - 1916


1936

Décès
Moreau-Vauthier décède des suites d’un accident de voiture et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise dans le tombeau familial surmonté d’une allégorie de La Douleur en bronze.